En matière de traduction, la fausse idée qui voudrait qu’un traducteur chevronné soit capable de traduire des textes dans n’importe quel domaine avec le même niveau de qualité circule couramment. Les avocats sont ainsi souvent surpris lorsqu’un traducteur qualifié ne leur offre pas la qualité escomptée.
L’idée selon laquelle un traducteur confirmé est en mesure de traduire facilement des textes juridiques sans avoir suivi une formation spécialisée est incompatible avec la nature même du travail de traduction, qui consiste à restituer le sens d’un texte en langue étrangère. Il est clair que nul n’est capable de véhiculer un contenu s’il ne le comprend pas d’abord lui-même.
Les défis de la traduction juridique
Difficulté à comprendre un texte source abordant des concepts juridiques complexes.
La difficulté à comprendre le texte source est par conséquent le premier obstacle qui se dresse devant le traducteur non spécialisé. Par exemple, un traducteur généraliste, même très compétent, éprouvera des difficultés à traduire un jugement relatif à une demande d’annulation de sentence arbitrale internationale s’il ne sait pas (a) ce qu’est une « sentence arbitrale internationale », ou (b) ce que signifie « annulation » eu égard à une telle sentence.
Savoir transférer les conséquences légales précises du texte source dans la langue et le système juridique cible.
Le deuxième obstacle est la nécessité de transférer les conséquences légales précises du texte source de sorte qu’elles puissent être comprises dans la langue cible, mais également dans le système juridique de destination de la traduction. Par exemple, un traducteur qui n’a aucune notion du droit anglais en matière de procédures civiles aura du mal à produire des traductions équivalentes et compréhensibles des mesures coercitives prévues par le droit français, comme la saisie-arrêt ou la saisie-attribution.
La traduction juridique va par conséquent au-delà de la simple traduction linguistique : elle requiert la capacité à véhiculer des concepts juridiques étrangers, dont certains n’existent pas et sont totalement inconnus dans le système légal cible. Seul un traducteur dûment qualifié et doté d’une grande expérience du secteur est en mesure de parvenir à ce résultat.
Que pouvez-vous faire à ce sujet ?
Lorsqu’ils choisissent un prestataire de traduction, les cabinets d’avocats doivent donc veiller à ce que celui-ci :
connaisse la nature spécifique de la traduction juridique
Legal translation requires more than just linguistic skills; it demands an in-depth knowledge of legal terminology, concepts, and the legal systems of both the source and target languages. Precise and accurate translation is crucial to ensure that the legal meaning and intent of the original text are preserved in the translated version, as even minor errors or misinterpretations could have significant legal consequences.
emploie des traducteurs qualifiés et expérimentés qui produiront des traductions de qualité
Legal translators must be well-versed in legal jargon, contract law, terminology used in different legal fields, and the appropriate cultural context to produce reliable and legally sound translations.
soit en mesure de constituer des équipes de traduction sur mesure rassemblant les compétences nécessaires en fonction des spécificités de l’affaire
By creating this you can collect the necessary skills based on the specific legal requirements of the case, which jurisdictions are involved, are multilingual subject level experts required, is an expert witness needed and so on.
Invitation à nous contacter
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